Neuf ans après, et ils vont toujours bien ! En notre génération on a surtout Pokémon, Evangelion et Dragon Ball. Vous pouvez rajouter pour les années 2000, Lucky Star et surtout l’anime que je vais vous commenter. Bokusatsu tenshi Dokuro-chan (ou plus directement Dokuro-chan) est un passage obligé pour tant fan d’anime, même les néophytes.
Dokuro-chan fait partie des rares animes auquel j’ai pu suivre dès ses débuts sa popularité en mars 2005, dans une traduction anglaise puis française. Il fut mon anime préféré à plus d’un titre, il est passé culte sur le net pour sa tendance très sanglante et psychédélique. Cependant en me penchant dessus après toutes ces années, la réalité est toute autre, car hélas Dokuro-chan a un défaut impardonnable. Mais nous en reparlerons plus tard voulez-vous ? L’ange Dokuro-chan vient du futur. Devant remplir une mission particulière d’après elle, elle squatte l’habitat de Sakura. Garçon de son état, il ne peut s’empêcher d’admirer à plusieurs reprises le corps bien bâti de sa colocataire. Or, Sakura s’est tenu à une règle d’or imposé par cette dernière : à chaque action qui lui déplait, Dokuro bat le pauvre garçon à mort (littéralement) avec sa batte à pointes magique, Excaliborg. Après une formule (“Pipiru piri pipirupi”), il peut revenir à la vie sans dommage. Sakura et Dokuro sont donc par défaut ensemble et vont aux études, cependant le futur va rattraper notre innocente petit ange d’un destin auquel elle ne pourra plus s’échapper…
On sait très peu de choses d’emblée sur les protagonistes, on dirait que l’on vient de louper une majeure partie de l’intrigue. Dokuro-chan l’anime adopte le style TV-S, des bribes d’intrigues tirées d’un support sur une courte période afin de promouvoir ce dernier (nouvelle puis manga). Dokuro-chan “première saison" se résume en huit OAVs d’une durée de 12 minutes tandis que sa suite ne fait que 4 épisodes. La suite ne suit pas la première saison et nous amène très loin dans l’histoire. Ceux qui comme moi n’avaient pas lu le support d’origine se sentiront blousés. Cependant, des scènes deviendront par la suite cultes et repris dans quelques animes (Sora no Otoshimono, Zero no Tsukaima, Toradora, Haruka no Himitsu, Hayate no Gotoku) plan par plan ou par dialogues. La scène dans la flotte reste le moment le plus marquant de la série. On ne comprend pas la réaction de l’ange après un joli fail de sa part.
La réalité puérile de la série cache un puissant récit que l’anime ne dévoile que très peu : Dokuro ne devrait pas être là - comme on s’en doute. De nouveaux personnages vont faire leur apparition et le scénar’ va vite évoluer pour nous offrir une scène incroyablement triste. Dokuro-chan abuse de scènes idiotes pour mieux nous immerger, tout en nous faisant pas réfléchir.
L’adaptation animée reste correcte, avec une qualité d’image et d’animation assez impressionnante pour l’époque. Cependant il y a eu des difficultés à l’époque pour maintenir la promotion visuelle : j’avais lu qu’en 2005 la série devait réellement être une saison complète, finalement l’équipe s’est rétractée à une série TV-S. Assez débordée, la suite passe de main en main, et un second studio dût prêter assistance. On retombe dans le même problème, personne ne peut assurer la suite directe de la première saison dans les temps, le choix fut donc de se caler aux derniers tome avec une ellipse de malade. La coloration de certains persos a muté, de même pour leur tête et on comprendra que dalle dans la seconde saison.
C’est certainement le plus gros point noir de la série, qui n’en est pas une en fin de compte : 12 épisodes avec trois arcs qui se croisent difficilement sans connaitre le jeu et l’écrit. Le fun de Dokuro-chan avec son opening dantesque vous fera nettement plaisir, néanmoins le traitement accordé à Bokusatsu fut très mauvais, faut le reconnaître. La série a connu un regain d’intérêt grâce à Internet et ne survit que par ses cameos et memes. Je rêve d’une reprise nette en véritable série standard pour les dix ans. On peut y croire. A voir mais ne soyez pas indulgent. Bokusatsu tenshi Dokuro-chan restera un de mes meilleurs moments de japanim’ qui soient. Un anime des plus décalés et sanglants qui m’ait été donné de voir… et on en rigole. Un peu triste non ?
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Neuf ans après, et ils vont toujours bien ! En notre génération on a surtout Pokémon, Evangelion et Dragon Ball. Vous pouvez rajouter pour les années 2000, Lucky Star et surtout l’anime que je vais vous commenter. Bokusatsu tenshi Dokuro-chan (ou plus directement Dokuro-chan) est un passage obligé pour tant fan d’anime, même les néophytes.
Dokuro-chan fait partie des rares animes auquel j’ai pu suivre dès ses débuts sa popularité en mars 2005, dans une traduction anglaise puis française. Il fut mon anime préféré à plus d’un titre, il est passé culte sur le net pour sa tendance très sanglante et psychédélique. Cependant en me penchant dessus après toutes ces années, la réalité est toute autre, car hélas Dokuro-chan a un défaut impardonnable. Mais nous en reparlerons plus tard voulez-vous ? L’ange Dokuro-chan vient du futur. Devant remplir une mission particulière d’après elle, elle squatte l’habitat de Sakura. Garçon de son état, il ne peut s’empêcher d’admirer à plusieurs reprises le corps bien bâti de sa colocataire. Or, Sakura s’est tenu à une règle d’or imposé par cette dernière : à chaque action qui lui déplait, Dokuro bat le pauvre garçon à mort (littéralement) avec sa batte à pointes magique, Excaliborg. Après une formule (“Pipiru piri pipirupi”), il peut revenir à la vie sans dommage. Sakura et Dokuro sont donc par défaut ensemble et vont aux études, cependant le futur va rattraper notre innocente petit ange d’un destin auquel elle ne pourra plus s’échapper…
On sait très peu de choses d’emblée sur les protagonistes, on dirait que l’on vient de louper une majeure partie de l’intrigue. Dokuro-chan l’anime adopte le style TV-S, des bribes d’intrigues tirées d’un support sur une courte période afin de promouvoir ce dernier (nouvelle puis manga). Dokuro-chan “première saison" se résume en huit OAVs d’une durée de 12 minutes tandis que sa suite ne fait que 4 épisodes. La suite ne suit pas la première saison et nous amène très loin dans l’histoire. Ceux qui comme moi n’avaient pas lu le support d’origine se sentiront blousés. Cependant, des scènes deviendront par la suite cultes et repris dans quelques animes (Sora no Otoshimono, Zero no Tsukaima, Toradora, Haruka no Himitsu, Hayate no Gotoku) plan par plan ou par dialogues. La scène dans la flotte reste le moment le plus marquant de la série. On ne comprend pas la réaction de l’ange après un joli fail de sa part.
La réalité puérile de la série cache un puissant récit que l’anime ne dévoile que très peu : Dokuro ne devrait pas être là - comme on s’en doute. De nouveaux personnages vont faire leur apparition et le scénar’ va vite évoluer pour nous offrir une scène incroyablement triste. Dokuro-chan abuse de scènes idiotes pour mieux nous immerger, tout en nous faisant pas réfléchir.
L’adaptation animée reste correcte, avec une qualité d’image et d’animation assez impressionnante pour l’époque. Cependant il y a eu des difficultés à l’époque pour maintenir la promotion visuelle : j’avais lu qu’en 2005 la série devait réellement être une saison complète, finalement l’équipe s’est rétractée à une série TV-S. Assez débordée, la suite passe de main en main, et un second studio dût prêter assistance. On retombe dans le même problème, personne ne peut assurer la suite directe de la première saison dans les temps, le choix fut donc de se caler aux derniers tome avec une ellipse de malade. La coloration de certains persos a muté, de même pour leur tête et on comprendra que dalle dans la seconde saison.
C’est certainement le plus gros point noir de la série, qui n’en est pas une en fin de compte : 12 épisodes avec trois arcs qui se croisent difficilement sans connaitre le jeu et l’écrit. Le fun de Dokuro-chan avec son opening dantesque vous fera nettement plaisir, néanmoins le traitement accordé à Bokusatsu fut très mauvais, faut le reconnaître. La série a connu un regain d’intérêt grâce à Internet et ne survit que par ses cameos et memes. Je rêve d’une reprise nette en véritable série standard pour les dix ans. On peut y croire. A voir mais ne soyez pas indulgent. Bokusatsu tenshi Dokuro-chan restera un de mes meilleurs moments de japanim’ qui soient. Un anime des plus décalés et sanglants qui m’ait été donné de voir… et on en rigole. Un peu triste non ?