La vie peut être compliquée, surtout quant il s'agit d'amour… Yesterday wo Utatte nous emmène dans une dure réalité où stagnation et réflexions sont présentes. Ainsi, des sujets de société sont abordés de manière sublime et subtile. On peut tout de suite remarquer que cette tranche de vie est beaucoup plus mature que les autres, mais elle fait malheureusement du surplace, notamment à cause du personnage de Shinako qui est en proie à de terribles doutes. En effet, l'anime tourne en rond pour au final nous servir une fin prévisible et rapide, qui contraste avec le reste des épisodes qui, eux, prenaient leur temps. Cependant, on ne peut pas lui retirer le fait que chaque épisode bénéficie d'une bonne intrigue et que la série a su attiser ma curiosité concernant la suite des événements, sans doute grâce à la mélancolie qui se dégage des dialogues, des doublages et des histoires. Tout est raccord à l’animation et au design général : c'est une œuvre réaliste, touchante et mystérieuse.
Les personnages sont bien écrits et leur développement est assez approfondi. Haru donne du dynamisme à des relations qui peuvent nous paraître plates mais qui respectent une certaine pudeur japonaise. J’ai justement apprécié de suivre la relation Haru/Rikuo qui semble naturelle, authentique et qui respire la complicité. Par contre, le fait que les personnages se rencontrent toujours au même endroit et au même moment, chaque fois, est peut-être un peu trop gros et enlève ce petit quelque chose de charme, ce qui fait de Sing “Yesterday” for Me un anime terre à terre. De plus, Shinako peut paraître assez énervant aux yeux de certains, mais je pense que cela prouve justement la complexité et le réalisme du personnage. Je trouve cependant dommage que Chika et Minato n’aient pas pu bénéficier de plus de temps d’écran : on fait leur rencontre et on leur fait nos adieux en un seul épisode. Malgré la surprise que peut procurer l'absence d'opening, on peut dire que les endings ont eu le droit à une grande mise en valeur, autant au niveau graphique que sonore puisqu'ils sont franchement de très grande qualité ! Mention spéciale au troisième et dernier ending qui est une sublime reprise de RC Succession (le manga a justement été inspiré par ce groupe). Je trouve que toutes les musiques collent parfaitement à cette atmosphère lourde en sentiments. Les graphismes de l'anime bénéficient d'un style très agréable et retranscrivent parfaitement l'ambiance nostalgique, dramatique et tranche de vie qu'a voulu faire passer ce seinen.
Par conséquent, Sing “Yesterday” for Me est dans l'ensemble une bonne série, qui a ses qualités comme ses défauts. Je recommande cet anime réaliste où l'on peut facilement s'identifier aux personnages, aux dialogues ou encore aux situations. Les musiques et la patte graphique sont en adéquation avec l’œuvre, et de fortes émotions font irruption en nous malgré le fait que le récit traîne en longueur.
La vie peut être compliquée, surtout quant il s'agit d'amour… Yesterday wo Utatte nous emmène dans une dure réalité où stagnation et réflexions sont présentes. Ainsi, des sujets de société sont abordés de manière sublime et subtile. On peut tout de suite remarquer que cette tranche de vie est beaucoup plus mature que les autres, mais elle fait malheureusement du surplace, notamment à cause du personnage de Shinako qui est en proie à de terribles doutes. En effet, l'anime tourne en rond pour au final nous servir une fin prévisible et rapide, qui contraste avec le reste des épisodes qui, eux, prenaient leur temps. Cependant, on ne peut pas lui retirer le fait que chaque épisode bénéficie d'une bonne intrigue et que la série a su attiser ma curiosité concernant la suite des événements, sans doute grâce à la mélancolie qui se dégage des dialogues, des doublages et des histoires. Tout est raccord à l’animation et au design général : c'est une œuvre réaliste, touchante et mystérieuse.
Les personnages sont bien écrits et leur développement est assez approfondi. Haru donne du dynamisme à des relations qui peuvent nous paraître plates mais qui respectent une certaine pudeur japonaise. J’ai justement apprécié de suivre la relation Haru/Rikuo qui semble naturelle, authentique et qui respire la complicité. Par contre, le fait que les personnages se rencontrent toujours au même endroit et au même moment, chaque fois, est peut-être un peu trop gros et enlève ce petit quelque chose de charme, ce qui fait de Sing “Yesterday” for Me un anime terre à terre. De plus, Shinako peut paraître assez énervant aux yeux de certains, mais je pense que cela prouve justement la complexité et le réalisme du personnage. Je trouve cependant dommage que Chika et Minato n’aient pas pu bénéficier de plus de temps d’écran : on fait leur rencontre et on leur fait nos adieux en un seul épisode. Malgré la surprise que peut procurer l'absence d'opening, on peut dire que les endings ont eu le droit à une grande mise en valeur, autant au niveau graphique que sonore puisqu'ils sont franchement de très grande qualité ! Mention spéciale au troisième et dernier ending qui est une sublime reprise de RC Succession (le manga a justement été inspiré par ce groupe). Je trouve que toutes les musiques collent parfaitement à cette atmosphère lourde en sentiments. Les graphismes de l'anime bénéficient d'un style très agréable et retranscrivent parfaitement l'ambiance nostalgique, dramatique et tranche de vie qu'a voulu faire passer ce seinen.
Par conséquent, Sing “Yesterday” for Me est dans l'ensemble une bonne série, qui a ses qualités comme ses défauts. Je recommande cet anime réaliste où l'on peut facilement s'identifier aux personnages, aux dialogues ou encore aux situations. Les musiques et la patte graphique sont en adéquation avec l’œuvre, et de fortes émotions font irruption en nous malgré le fait que le récit traîne en longueur.
(https://communaute.icotaku.com/chronique/402/-Bilan--Printemps-2020.html)