Cet anime est vendu comme bourré de symbolique, le rendant super intelligent ou difficile à comprendre.
La réalité est pourtant légèrement différente. Oui, Mawaru Penguindrum aborde des thèmes quasi absents de l'animation japonaise comme le terrorisme et la responsabilité des actes commis par nos aïeux (notamment avec le symbole du 95 faisant référence à l'année de l'attentat du métro de Tokyo au gaz sarin), néanmoins tout ceci n'est que très peu approfondit à cause des personnages principaux très classiques se voulant faussement torturés. On ne rentre pas dans l'intimité des personnages car ceux ci, au moment de parler de leurs sentiments, rentrent dans des dialogues creux laissant toute vraie réflexion personnelle en suspend.
Mawaru n'est pas compliqué, la surabondance de symbolisme le fait simplement paraître comme tel.
Car c'est bien joli d'utiliser plus de 4 manières pour représenter les personnages, mais il n'en reste pas moins que les messages de fond relèvent de la philosophie de comptoir. L'idée de destin (très présente dans la culture asiatique) n'est pas questionnée mais actée, alors que c'est un concept sans le moindre sens créé par peur de l'inconnu. Dès lors on s'enferme dans des réflexions vaseuses sans queue ni tête: "la vie est une punition"; ce qu'il ne faut pas entendre comme bêtise! Émettre des jugements moraux sur la vie c'est ne pas la comprendre.
Et la narration fréquente en flashback est à proscrire, cela permet des facilités d'écriture (SPOIL: comme par hasard Himari a oublié qu'elle n'était pas liée par le sang aux 2 garçons, donc cette révélation par flashback dans les derniers épisodes paraît crédible). D'ailleurs la famille parlons en, parce que venir dire qu'une famille d'adoption est factice, irréelle, c'est faire preuve d'une énorme étroitesse d'esprit.
Heureusement l'anime se sauve avec sa mise en scène et sa très belle bande sonore.
Finalement si vous voulez voir du symbolisme sensé et utile dans la japanimation, tournez vous plutôt vers les oeuvres de Satoshi Kon
Cet anime est vendu comme bourré de symbolique, le rendant super intelligent ou difficile à comprendre.
La réalité est pourtant légèrement différente. Oui, Mawaru Penguindrum aborde des thèmes quasi absents de l'animation japonaise comme le terrorisme et la responsabilité des actes commis par nos aïeux (notamment avec le symbole du 95 faisant référence à l'année de l'attentat du métro de Tokyo au gaz sarin), néanmoins tout ceci n'est que très peu approfondit à cause des personnages principaux très classiques se voulant faussement torturés. On ne rentre pas dans l'intimité des personnages car ceux ci, au moment de parler de leurs sentiments, rentrent dans des dialogues creux laissant toute vraie réflexion personnelle en suspend.
Mawaru n'est pas compliqué, la surabondance de symbolisme le fait simplement paraître comme tel.
Car c'est bien joli d'utiliser plus de 4 manières pour représenter les personnages, mais il n'en reste pas moins que les messages de fond relèvent de la philosophie de comptoir. L'idée de destin (très présente dans la culture asiatique) n'est pas questionnée mais actée, alors que c'est un concept sans le moindre sens créé par peur de l'inconnu. Dès lors on s'enferme dans des réflexions vaseuses sans queue ni tête: "la vie est une punition"; ce qu'il ne faut pas entendre comme bêtise! Émettre des jugements moraux sur la vie c'est ne pas la comprendre.
Et la narration fréquente en flashback est à proscrire, cela permet des facilités d'écriture (SPOIL: comme par hasard Himari a oublié qu'elle n'était pas liée par le sang aux 2 garçons, donc cette révélation par flashback dans les derniers épisodes paraît crédible). D'ailleurs la famille parlons en, parce que venir dire qu'une famille d'adoption est factice, irréelle, c'est faire preuve d'une énorme étroitesse d'esprit.
Heureusement l'anime se sauve avec sa mise en scène et sa très belle bande sonore.
Finalement si vous voulez voir du symbolisme sensé et utile dans la japanimation, tournez vous plutôt vers les oeuvres de Satoshi Kon